Rhum L'Esprit Port Mourant 2005 single cask - 60°

L’histoire de la distillerie Demerara a commencé en 1670 lorsque chaque champ de canne à sucre avait son propre rhum et un groupe de producteurs formé par une coopérative d’exportation.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, il y avait plus de 200 petites distilleries en Guyane, chacune attachée à son champ de canne à sucre, chacune avec son propre mélange de rhum. Cependant, après des années de consolidation et de fusion, il ne reste aujourd’hui qu’une seule distillerie à Diamond sur le côté est de Demerara. Chez Diamond, les normes et les méthodes de cette ancienne industrie ont été maintenues avec l’alambic unique de leur héritage avec l’équipement d’origine qui a été maintenu en état de fonctionnement.

Notre volonté est d’appliquer au monde du rhum les techniques de mises en bouteilles du monde du whisky, c’est à dire sans filtration à froid, sans coloration, soit réduit à 46%, soit brut de fût. Le manque de régulations dans le monde du rhum crée un laisser aller qui ne permet pas de comparer les différents spiritueux entre eux, puisqu’on ne joue pas selon les même règles. (…) Goûter le rhum en provenance d’un unique alambic, qui plus est d’un unique fût, est pratiquement impossible, les grands groupes préférant produire plus, sont contraints à l’assemblage, qui lisse les caractéristiques originelles du rhum. »
Les étoiles filantes…
Embouteillages indépendants de fûts uniques de vieux Rhums du monde

Les plus beaux jus des plus belles distilleries du monde travaillés en chais par le temps, par les fûts, par les hommes, pour des jus uniques aux identités fortes, surprenantes, nous faisant réaliser subitement que les Rhums, comme toute eau de vie d’exception, ont tous leur propre caractère, leur propre personnalité et rendent des jus aux antipodes parfois des identités auxquelles on les rattacherait. Redécouvrir les Antilles, le Ron, et le Rum, voyager au gré des jus dans les plus exotiques et passionnantes contrées. Le savoir faire et la curiosité méticuleuse de Tristan Prodhomme nous le permettent.

Parti-pris d’embouteillage…

Prendre un jus, redescendre son degré naturel de sortie de fût pour le rééquilibrer à 46° et puis décider que finalement le pur jus, l’authentique et le sauvage, ça a aussi du bon ; hésiter, décider parfois de faire les deux, décider de ne sortir que le brut de fût. Arbitrage personnel d’un maître embouteilleur à la passion aussi aiguisée que l’est son palais. De grandes distilleries, parfois fermées, parfois démantelées, pour se rappeler les derniers souvenirs de savoir-faire en voie d’extinction.