DISTILLERIE

En 1917, Jacques Bally se porte acquéreur de l’habitation Lajus, qui elle-même existait déjà depuis 1670. Le jeune ingénieur va implanter sa distillerie sur ce qu’il reste de la sucrerie ancestrale. Il y installe une machinerie à vapeur, ainsi qu’un alambic de type créole de sa propre invention. C’est en 1925 que le rhum Bally commençe à être commercialisé, alors que Jacques Bally, en visionnaire, aura déjà commencé à procéder au vieillissement de ses rhums, ce qui était très peu commun à l’époque. Ceci lui permettra de commercialiser de très vieux rhums avant tout le monde. Jamais en manque de créativité, il dessine également lui-même la forme si particulière de ses bouteilles en 1930. L’une pyramidale, l’autre rectangulaire. Son fils Jean le rejoint à la fin de la guerre, ainsi que son neveu un peu plus tard en 1954.
Le fondateur décède en 1963, mais son fils ayant pris ses fonctions de conseiller général de l’île, laisse la gestion de la distillerie à son cousin, Gérard Assier de Pompignan. Au milieu des années ’70, la colonne créole sera transportée une première fois chez Saint-James, où Bally sera produit jusqu’en 1987. C’est alors que Yves Hayot intègre en 1986 les marques Clément et Bally, transférant une nouvelle fois la colonne, pour ce qui sera son dernier voyage. Dix ans plus tard, Bally est vendu au groupe Rémy Cointreau, qui à l’époque possède également Saint-James. Bien que le procédé de production soit conservé, les éditions produites depuis, le sont sur de nouvelles colonnes et seuls quelques chanceux peuvent faire la comparaison de millésimes anciens avec ceux d’aujourd’hui. Cointreau se sépare de ses actifs, qui seront intégrés au groupe La Martiniquaise en 2003.

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