Embouteilleur: Beacon Spirits

C’est par mon collègue Bert Dexters (cofondateur du club whisky de Mol) que je suis venu en contact avec le whisky et c’est assez rapidement que le whisky est devenu une passion.
En 2014 nous avons décidé avec quelques amis de fonder « Liquid Art ». En fait Liquid Art, ça signifie : l’art sur et dans la bouteille. Nos étiquettes sont conçues par quelques artistes de la région campinoise et nous leur donnons toute liberté artistique.
Les 3 premières bouteilles, nous les avons faites en collaboration avec l’artiste Raymond Minnen, très connu par ici. Il s’agissait d’un Glen Elgin élégant et fruité de 20 ans, de l’année 1995. Ensuite un Bunnahabhain de 27 ans de l’année 1987 et puis un Ledaig tourbé de 10 ans de l’année 2004.
Et voilà, c’était parti et les embouteillages de Liquid Art ont reçu de nombreuses critiques élogieuses sur différentes plateformes. Après quelques mises en bouteilles avec Liquid Art j’ai tellement pris goût que j’en voulais encore mais alors avec le profil de saveur de Bert et moi-même.
Et voilà comment Beacon Spirits est né. Depuis toujours les phares m’ont fasciné. Comme la côte de l’Écosse est parsemée de phares, ça me paraissait le logo idéal.
La sélection de whiskys se fait toujours en collaboration avec Bert Dexters, assisté de Serge Reynders et Stijn Pauwels. C’est la même équipe qui sélectionne chez Liquid Art. Pour Beacon Spirits c’est moi-même qui prend la décision finale, faisant confiance à l’opinion de l’équipe entière.
Donc la sélection des embouteillages de Liquid Art a été décidée par Bert, Serge et Stijn. Nous choisissons seulement les whiskys que nous aimons particulièrement et nous sommes très exigeants.
Nous évitons les embouteillages sans intérêt particulier et nous envisageons également un prix avantageux pour tous les amateurs qui veulent acheter nos bouteilles.
Pour nous la notoriété de la marque de la distillerie nous intéresse pas. Nous embouteillons tout ce qui est bon de l’Écosse à la Nouvelle-Zélande.
Offrir la gamme des sherrys va de soit, vu la relation qu’elle a avec le whisky. À mon avis le sherry est très sous-estimé et certes aussi intéressant que le whisky. Pour mieux comprendre le processus de production du whisky, j’ai entamé la formation de distillateur à Hasselt.
Durant cette formation j’ai décidé d’aller acheter des fruits provenant de ma province du Limbourg et de les faire distiller. C’est comme ça qu’est née la collaboration avec la distillerie «´t Stookkot » à Hasselt et après aussi le produit du terroir « Limburg Finest ».
Pour le moment nous avons une eau de vie de poire (Durondeau) et de pomme (Schone van Boskoop). Ensuite nous avons un marc de Chardonnay provenant de la cave Schorpion ainsi qu’un marc de Pinot Noir de la cave de De Caybergh à Herk-de-Stad, près de Hasselt.
Les distillats blancs eux aussi sont largement sous-estimés. Mais après tout ils font partie de notre patrimoine culturel. Il nous reste encore un bon bout de travail de missionnaire sur ce plan afin de rendre à tous ces produits la renommée qu’ils méritent. Lentement et patiemment.

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